Sunday, February 17, 2019

Poeme à l'enfant intérieur

1 an et 1 mois et 15 jours que je n'ai pas écrit dans ce blog. 411 jours.

Ecrire. Ecrire.Ecrire. Je l'ai pourtant fait dans des cahiers.
Mais pas ici.

Peindre. Peindre.Peindre j'ai été tenté.
Mais je n'en ai pas parlé.
Pas ici.

Ecrire. Ecrire.Ecrire. Encore et encore. Pour exister.
Ecrire. Ecrire.Ecrire. Pour sentir sous chacun de mes doigts.

La joie de voir
L'éthérée de ma pensée
Se transformer
En réalité.

Sur un clavier.
Sur du papier.
Noir sur blanc.
Blanc sur noir.
Voir. Se Re-voir.

Se rappeler
A soi-même.
Non.
Plutôt lui rappeler
A lui:


A chaque touche
Qu'il sent.
que chaque lettre
le rappelle à sa réalité
qu'il voit apparaitre.

Le laisser regarder
Laisser les mots défiler
sur l’écran éclairé
de sa fenêtre à lui
si longtemps enfermée
Lui rappeler
A sa conscience,

A l'enfant intérieur qui se meurt
A l'intérieur de moi:
Qu'il compte.
Qu'il compte.
Qu'il compte.

Que sous mes doigts
Il y a cet être
Qui ne comprend pas
Qu'il est là.
Qu'il est là.
Qu'il est là.
Et chaque mot lui rappeler
A son plus grand et si constant
Etonnement
Qu'il est là.
Il est là.
Il est là.

Et dire à cet enfant en moi
Je suis là.
Je suis là.
Je suis là.
Avec toi.
Et lui dire:
"Tu comptes.
Tu comptes.
Tu comptes.
Nous sommes ensemble.
Je te vois.
Je t'entends.
Je t'écoute.
Je suis tellement là pour toi.
Maintenant.
Et pour longtemps."

Et puis enfin
Le sentir toucher
Le sentir pleurer
De se sentir exister.
Enfin.